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Des supporters ultras du FC Sion prêts à en découdre

Un important déploiement policier s’est mis en place dimanche avant le match de football entre Neuchâtel Xamax FCS et Sion. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour maîtriser entre 180 et 250 supporters ultras sédunois, apparemment très agités en débarquant dans le chef-lieu neuchâtelois. Aucun débordement majeur n’a été déploré.

19 sept. 2016, 00:37
/ Màj. le 19 sept. 2016 à 08:37
Des ultras sédunois étaient passablement déchaînés en arrivant à Neuchâtel, avant le match Xamax-Sion.

Entre 180 et 250 supporters ultras sédunois déchaînés ont débarqué dimanche à Neuchâtel. Pour éviter que la situation ne dégénère, un important déploiement policier s’est mis en place avant le match des 16es de finale de la Coupe de Suisse de football, entre Neuchâtel Xamax FCS et Sion, a signalé le porte-parole de la police neuchâteloise, Pierre-Louis Rochaix. Il semblerait qu'un "contencieux" existe entre les ultras de ces deux équipes, ce qui en faisait "un match à risque". Les forces de l’ordre sont intervenues à divers endroits de la ville; vers la gare, le stade de la Maladière ou encore la place Numa-Droz.

Les ultras du FC Sion devaient se rendre à Neuchâtel en bus – avec cinq véhicules mobilisés pour l’occasion. Au lieu de ça, ils sont descendus des bus et ont pris le train à Yverdon, direction le chef-lieu. Arrivés vers 13h - pour un match qui ne débutait qu'à 16h -, les Sédunois ont mis le cap sur la Maladière, apparemment prêts à affronter les supporters neuchâtelois. La police a dû intervenir vers le Crêt-Taconnet en lançant des grenades assourdissantes pour les disperser. Les ultras, cagoulés, se sont ensuite dirigés vers le centre-ville. Ils ont par ailleurs lancé des pétards. Quelques déprédations ont été constatées, mais rien de très grave.

Aucun débordement majeur n’a été déploré après le match, remporté 4-3 par le FC Sion sur Neuchâtel Xamax FCS. Une victoire qui a certainement calmé les supporters valaisans. En outre, les cars qui avaient fait le trajet Yverdon-Neuchâtel à vide les attendaient  devant le stade. Pierre-Louis Rochaix a fait savoir que la police neuchâteloise devrait communiquer dans les jours à venir sur ces matchs jugés "à risque".

 

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