Le Laboratoire Temps-Fréquence de l’Université de Neuchâtel a reçu des louanges des agences spatiales européennes et allemandes. Elles l’ont félicité de ses «prouesses technologiques» pour les composants effectués dans un projet commun d’un radar à rayon laser.
Les Neuchâtelois ont récemment terminé les plans de leur partie du projet. Et leur travail dépasserait les buts techniques imposés et espérés en termes de performances.
Le but de ce projet? La mise au point d’un radar à rayon laser. Celui-ci, fixé sur un satellite, cartographiera le dioxyde de carbone présent sur la planète. Il permettra ainsi de mieux comprendre l’impact du CO2 sur les changements climatiques et d’affiner les projections de l’évolution de l’accumulation de ce gaz. Une technologie essentielle, selon Renaud Matthey, docteur au Laboratoire Espace-Temps: «Quantifier les échanges de CO2 entre l’atmosphère, les océans et les sols constitue un point central de l’étude du réchauffement global. Actuellement, les concentrations...