«Nous disons stop! Nous ne voulons plus que les femmes soient discriminées.» Marianne Ebel est membre du Collectif neuchâtelois pour la grève féministe, fondé cet été. Samedi 24 novembre, en ville de Neuchâtel, elle protestera contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes.
Cette marche nocturne fait écho à d’autres événements organisés partout dans le monde. L’association Stop harcèlement Neuchâtel a proposé au collectif de rallier le mouvement: «Nous avons trouvé cela très bien. Le but de notre organisation est de mettre sur pied une grève féministe le 14 juin 2019. Il y a beaucoup de raisons à cela, dont les violences faites aux femmes», explique Marianne Ebel.
La marche de samedi permettra de montrer que «le harcèlement de rue et les violences existent aussi chez nous» et «d’élargir le réseau» en vue de cette grande grève. L’organiser de nuit a évidemment une symbolique: «Nous voulons que l’espace urbain soit un endroit où nous puissions être à l’aise à toute heure.»
Marianne Ebel précise que la manifestation aura lieu dans la zone piétonne. «Nous marcherons une petite heure avec des panneaux lumineux, en silence. Tout le monde est bienvenu.» Rendez-vous samedi, à 17h15, à la place Pury.