Un fumet surréaliste flotte au-dessus du restaurant du théâtre du Passage, à Neuchâtel. D’une étrange beauté, le fruit d’une collaboration entre un poète neuchâtelois et un photographe parisien s’y dévoile.
Sous le titre «Hasard objectif», formule empruntée à André Breton, grande figure du surréalisme, une exposition et une publication suggèrent une autre voie pour décrypter le monde. Car la réalité est souvent déconcertante, entre élection de Donald Trump et actes terroristes.
Des attentats à Trump
«L’acte surréaliste le plus simple consiste, revolvers aux poings, à descendre dans la rue et à tirer au hasard, tant qu’on peut, dans la foule.» Cette formule, qu’André Breton signait en 1929, est en exergue du recueil de textes de Gauthier Huber. Des écrits empreints de surréalisme, comme les photographies de Didier Robcis qui les ont inspirés.
«Les attentats à Paris nous ont montré des scènes surréalistes dans les rues. On ne comprend plus rien...»...