Le metteur en scène arrête la séquence en plein vol. «Est-ce qu’on peut la refaire avec plus d’énergie?», lance Daniel Jeanloz. Quelqu’un coupe le son. Ne reste que l’essoufflement des quatre danseurs acteurs. Aujourd’hui, le collectif Le Lokart est en pleine répétition. Son premier spectacle, «Consumons-nous», sera présenté début avril à Neuchâtel, Bienne et La Chaux-de-Fonds. Alors, la troupe fraîchement créée peaufine son show dans son local, reprend son souffle et retourne en coulisses.
Le son envahit à nouveau la salle. Héloïse Marcacci investit à nouveau le plateau, suivie des trois autres interprètes, Sacha Dubois, Miriam Meyer et Mehdi Berdai. Ici, les corps s’élancent vers le ciel ou s’effondrent sur le sol, les poings frappent la terre et les voix s’élèvent. «Moi je la trouve belle, cette lettre», affirme un personnage. La réponse fuse: «Même les pervers peuvent avoir du style!»
L’intimité sans vulgarité
Tout a commencé avec...