Plat de la Tourne, mardi à midi. Une camionnette est parquée sur le bord de la route, un boîtier ressortant du pare-chocs arrière. A travers les vitres arrière, légèrement teintées, deux objectifs sont à peine visibles. De temps en temps, ils flashent. Durant deux heures et demie, 46 voitures sont ainsi prises en photo à l’occasion de ce contrôle de vitesse, l’un des 1900 à 2000 que mène chaque année la police neuchâteloise.
Au sein de l’institution et de sa division circulation, c’est le groupe de gestion du trafic mobile qui s’occupe des radars. Sous la conduite du sergent-major chef Nicolas Pauchard, huit personnes mènent les contrôles mobiles et gèrent la remorque-radar et les installations fixes.
3500 heures de contrôles
Aussi mis à contribution lors des transports exceptionnels ou des opérations auprès des gens du voyage, ces pandores ont veillé au respect des limitations de vitesse durant 3514 heures de...