Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Compassion et émotion pour un procès

La noyade par électrocution du 18 juin 2013 équivaut à un homicide par négligence.

07 déc. 2016, 00:30
Lieu du drame noyade d un jene homme hommage
Neuchatel 20 juin 2013
Photo R Leuenberger

Il aurait eu 21 ans hier. Mais c’est, à Boudry, dans une salle du Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers qu’était réunie sa famille. Le 18 juin 2013, le jeune homme s’était noyé à la suite d’un choc électrique, tandis qu’il se baignait avec un ami entre le môle et la jetée du port de Neuchâtel (nos éditions du 21 juin 2016 et des 20 et 22 juin 2013).

Apprenant, en cours de plaidoirie, cette coïncidence de date, le juge Laurent Margot a avoué être «profondément atterré». C’est qu’à l’instar de la première audience de ce procès, le 20 juin dernier, l’émotion était tangible, hier, dans la salle de l’Hôtel judiciaire où une quinzaine de personnes avaient pris place.

Manque d’investigation

Très technique, la matinée a été dévolue à l’audition de deux experts de l’Esti, l’Inspection fédérale des installations à courant fort. Normes OIBT ou OICF, les...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias