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Cléa Carmin ou «la passion sinon rien»

L’auteure neuchâteloise de romans érotiques sort de l’ombre avec le dernier volume d’une trilogie. Un récit au financement participatif dans lequel son héroïne prend le pouvoir.

06 nov. 2015, 01:11
Anouck Ortlieb, Clea Carmin (artist name)



COLOMBIER 15 11 2015

PHOTO: Christian Galley

Cléa Carmin n’est pas tout à ses quatre enfants, ses chevaux et ses chiens ou à l’hypnose. Dix ans après «Jouir d’aimer», l’auteure de romans érotiques installée à Colombier revient à ses lecteurs avec le troisième volume de sa trilogie initiée par «Brûlure».

«La passion sinon rien» doit paraître le mois prochain, notamment grâce à un financement participatif sur internet. L’auteure se double d’une éditrice, en créant les éditions Alpinia purpurata, du nom d’une plante aussi appelée gingembre rouge.

Violent succès

«C’est mon récit le plus abouti; il a longtemps mûri», souligne Cléa Carmin. Celle qui a connu le succès avec son premier brûlant ouvrage revient sur ses débuts: «ça a été très violent, je m’en suis pris plein la figure. Il y a une façon de regarder l’écrivaine érotique... Des choses sont venues en retour que je n’avais pas anticipées.»

Invitée avec des consœurs sur un...

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