Madeleine et Théo Frölich n’auront géré le camping de Colombier que durant deux saisons. Le couple alémanique misait pourtant beaucoup sur une région qui lui plaisait (notre édition du 4 février 2014).
«C’était une bonne expérience; mon mari a fait des progrès en français», retient Madeleine Frölich, qui ne veut pas s’étendre sur les raisons de leur démission. «Nous sommes retournés à Lucerne, où nous gérons un camping TCS depuis ce printemps.»
«Un grand jardin»
Un début d’explication est fourni du côté du propriétaire du camping: «La fonction s’exerce dans une ambiance de vacances, mais c’est beaucoup de travail. Certaines personnes sont surprises, voire déçues; je pense que c’est le cas des Frölich», relève Pascal Fontana, président de Vivacité, l’association de développement de Colombier.
Leur successeur, René Leoni, abonde en ce sens, évoquant la rudesse de la tâche, «quand on n’est pas du métier de la terre. C’est...