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Baigneur électrocuté à Neuchâtel: le collaborateur de Viteos condamné pour homicide par négligence

La deuxième audience relative au jeune homme de 17 ans qui avait perdu la vie par électrocution au port de Neuchâtel en juin 2013, s'est tenue cet après-midi au Tribunal régional du Littoral et du Val-de-Travers.

06 déc. 2016, 14:56
/ Màj. le 06 déc. 2016 à 18:59
justice marteau

Ce mardi, au Tribunal du Littoral et du Val-de-Travers se  tient la deuxième audience relative au jeune homme de 17 ans qui avait perdu la vie, le 18 juin 2013, par électrocution en se baignant au port de Neuchâtel.

Très technique, la matinée à été consacrée à l'audition d'experts de l'Espi, organe de contrôle de l'électricité sur le plan fédéral. Puis le réquisitoire du procureur Nicolas Aubert et les plaidoiries des avocats des deux parties ont occupé l'après-midi.

Le procureur a invoqué l'homicide par négligence et a relevé sa gravité. Il a requis 300 jours-amende à 130 francs assortis d'un sursis de 2 ans. Cet après-midi s'est déroulé dans un climat empli d'émotions. Le prévenu, un collaborateur de Viteos, responsable de l'éclairage public était accusé d'homicide par négligence pour ne pas avoir opéré plus de contrôles sur les installations électriques de la digue du port de Neuchâtel. Les dysfonctionnements constatés par les experts seraient à l'origine du décès du jeune homme.

Compassion de la famille et honnêteté du prévenu

Le prévenu a toujours reconnu son implication dans ce tragique accident. Tous les acteurs impliqués ont conclu à l'homicide par négligence. Avant de rendre son jugement, le président du tribunal, Laurent Margot, a tenu à relever "la haute qualité" du réquisitoire et des plaidoiries, ainsi que "la compassion" de la famille de la victime et "l'honnêteté" dont a  fait preuve le prévenu.

Réduisant la peine requise, il a finalement condamné celui-ci à 45 jours amende à 115 francs, assortis d'un sursis de deux ans et à s'acquitter d'indemnités de dépens à hauteur de 25 000 francs. Il devra aussi se charger des frais de la cause s'élevant à 22 900 francs.

Le récit de ce procès empli d'émotion dans nos éditions payantes de demain mercredi. 

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