Des sous. Des petits sous. Des gros sous. La séance du Conseil général de Milvignes, jeudi soir, a beaucoup tourné autour de l’oseille.
On retiendra, pour le symbole, le combat victorieux de la conseillère générale de la Grappe, Agnès Decnaeck, pour raboter un supplément de 15 000 francs porté au budget des manifestations par le Conseil communal. L’exécutif entendait organiser une fête à l’intention du personnel et de la population, pour marquer les cinq ans d’existence de la commune.
Subvention biffée
Mais «a-t-on le droit de festoyer dans ces circonstances (budget déficitaire)?», s’est interrogée la conseillère générale. «L’austérité n’est pas synonyme de sous-développement, mais de responsabilité!» L’argument a fait mouche. Par 19 oui, 14 non et 2 abstentions, la fête, qui aurait coûté l’équivalent de 1 fr. 50 par habitant, passe à la trappe.
Faute de pouvoir s’en prendre aux lignes budgétaires intangibles, car résultant d’obligations cantonales, comme la hausse...