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A la Case à chocs de Neuchâtel, l'electro se danse à l'orientale

Le duo français Aufgang sera en concert le 31 mars à la Case à chocs à Neuchâtel. Un groupe représentatif de l’engouement pour la musique électronique à la sauce orientale.

29 mars 2017, 22:46
/ Màj. le 30 mars 2017 à 06:30
Michel Faragalli et le groupe Dashûr.

L’electroriental est hyper tendance. Des groups comme Acid Arab et Aufgang en font  même une posture militante.

Dans un mélange piano, batterie et électronique, le duo franco-libanais d’Aufgang joue avec les codes des musiques arabes et occidentales. Pour Rami Khalifé et Aymeric Westrich, c’est une réponse au climat politique  plombé par la peur de l’autre et le  repli identitaire.

Aymeric Westrich: “Depuis les attentats, un clivage est en train de se créer. Mais l’engouement pour la musique arabe, en particulier pour la musique électronique arabe, vient des gens qui refusent cette stigmatisation. Pour nous, artistes, cette période née d’un  immense malentendu est très riche. On a beaucoup de choses à défendre, à mettre sur le papier et sur nos disques.”

Décryptage de cette tendance aux métissages orientaux dans L’Express et L’Impartial du 30 mars avec Xavière Sennac, programmatrice à la Case à chocs; Michel Faragalli, guitariste neuchâtelois et joueur de oud; Jean-Yves Cavin, programmateur du Cully Jazz Festival.

Case à chocs, Neuchâtel: le 31 mars dès 21h30, Aufgang, ainsi que The Shamanics et Horizon Liquide.
Cully Jazz Festival: du 31 mars au 8 avril avec notamment les Amazones d’Afrique, Blick Bassy, Seun Kuti, Mulatu Astatke.

Vidéo d'Aufgang, "Mizmar", extrait de l'album "Turbulences":

 

vidéo de Michel Faragalli avec le groupe Dashûr, "Welcome to Oudistan"

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