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Yasmina Assal, fille d'horloger, princesse des Montagnes

Fille d'horloger, la Chaux-de-Fonnière Yasmina Assal est Miss Suisse romande 2017.

02 nov. 2017, 15:00
/ Màj. le 03 nov. 2017 à 09:07
Yasmina Assal: "Miss Suisse romande, c'est bien plus qu'un concours de beauté".

Yasmina Assal, 27 ans, porte le titre de Miss Suisse romande, jusqu’à janvier prochain. Au cours de son règne, cette Chaux-de- Fonnière de coeur, établie à Neuchâtel, porte dans toute la Suisse romande sa version toute personnelle du charme à la neuchâteloise, délicat et convivial.
Issue d’une famille horlogère, elle est comme un poisson dans l’eau lorsque nous allons à sa rencontre, au Musée international d’horlogerie.

Yassmina Assal, c’est quoi, la vie d’une miss?

C’est dingue! Bien plus qu’un concours de beauté, c’est une expérience humaine fantastiquement enrichissante. Nos mandats nous amènent à rencontrer de très nombreuses personnes intéressantes. Nous courrons les soirées, généralement avec un but caritatif.Souvent, je me déplace avec Joël Casella, Mister Suisse romande.

Mais le concours reste un terrain plutôt féminin. On vous appelle plus que lui…

Non, détrompez-vous! Les gens l’adorent, il est très beau. Avec son physique atypique, il a énormément de succès! Comme il vient d’Epalinges (VD), et moi de Neuchâtel, il arrive que je fasse plus d’événements qui se déroulent dans l’Arc jurassien, et lui dans l’Arc lémanique.

Mais la plupart du temps nous nous déplaçons ensemble. Il est fantastique, on s’entend très bien.

N’est-ce pas difficile de concilier votre statut de miss avec votre activité professionnelle?

Je travaille souvent de nuit au Casino de Neuchâtel. Ce n’est pas toujours simple. Je suis à l’accueil, et mes soirées peuvent s’étendre jusqu’à trois heures du matin.

Or, comme Miss et Mister, il nous arrive d’avoir des mandats dès 10 heures. L’année où j’étais Miss Neuchâtel Fête des vendanges, je n’ai pas beaucoup dormi. Donc cette année, je ne travaille plus qu’à 80%.

Voyagez-vous beaucoup?

Nous nous rendons un peu partout en Suisse romande. Mais nous avons aussi été invités au Festival de Cannes. Une expérience incroyable.

Y avez-vous rencontré des célébrités?

Oui, c’était extraordinaire. J’ai réussi à «voler» un selfie avec Will Smith. Un moment qui vaut de l’or! Et j’ai même dansé un moment avec Rihanna. Joël, lui, a pu discuter un moment avec Bruno Mars.

Etes-vous sensible au monde de l’horlogerie?

Bien sûr, j’adore les montres. C’est un monde dans lequel j’ai baigné toute ma vie! Mon père est horloger, et il a travaillé pour différentes marques. Quant à ma mère, voilà 22 ans qu’elle travaille comme secrétaire, au marché Suisse, chez Zenith. Du coup, lorsque je ne porte pas la montre UCS de Miss suisse romande, je porte des Zenith. Ou alors la Louis Erard reçue lors de mon titre de Miss Neuchâtel Fête des vendanges!

Est-ce que vous parlez montre lorsque vous rencontrez vos amis?

Oui, souvent. D’abord, parce que j’ai hérité de la manie de mes parents. Si je vois une montre, je regarde et j’en parle avec la personne qui la porte. Beaucoup de gens s’intéressent aux belles montres.

Travailler dans l’horlogerie, c’est quelque chose que vous envisagez?

Certainement! D’ailleurs, j’ai occupé un emploi quelques mois chez Ephéméride (une PME familiale qui personnalise des mouvements horlogers), comme assistante de direction.

Comment rêvez-vous votre vie d’après Miss Suisse romande?

Il est trop tôt pour en parler. Je ne peux pas continuer les concours. Mon âge m’empêche de participer à Miss Suisse. Mais j’espère que cette année m’aura ouvert des portes.

Etes-vous une utilisatrice de réseaux sociaux?

Absolument pas. C’est un monde qui m’échappe. Je m’y suis mis pour le concours, car les candidates à Miss Suisse romande devaient avoir une page Facebook. Un ami m’y a aidé.

De nombreuses femmes évoquent ouvertement l’attitude inappropriée de certains hommes, notamment en public. Etes-vous beaucoup confrontée à ce qu’on appelle le «harcèlement de rue»?

Je le suis, comme toutes les femmes. Dans le cadre de mes activités de Miss, il peut arriver des regards ou des gestes qui nécessitent de garder une certaine distance. Parmi les ateliers que nous suivons, certains sont consacrés à apprendre à gérer de telles situations. Mais il y en a tout de même davantage consacrés à d’autres questions, comme celle de savoir s’exprimer en public.

Retrouvez cette interview et d'autres articles dans notre supplément "Le Monde de l'horlogerie"

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