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Une chaîne de microprocesseurs chez TAG Heuer à La Chaux-de-Fonds

Jean-Claude Biver veut faire assembler à La Chaux-de-Fonds les microprocesseurs qui équipent sa nouvelle Carrera Connected. Une chaîne de montage validée par Intel devrait y être installée d'ici mai 2016. Deux semaines après son lancement, la montre connectée est en rupture de stock. Les prévisions de ventes ont été triplées.

23 nov. 2015, 17:49
La TAG Heuer Connected a connu un succès immédiat, triplant les chiffres de ventes attendus.

Elle n'est pas Swiss Made, mais plutôt "Swiss Engineered", la nouvelle Carrera Connected de TAG Heuer. N'empêche que son boîtier en titane est fabriqué au Noirmont et que son microprocesseur, signé Intel, devrait bientôt être assemblé à La Chaux-de-Fonds: d'ici mai 2016, espère le CEO de TAG Heuer Jean-Claude Biver, une chaîne de montage devrait être installée dans les locaux de l'entreprise, avec à la clé la création d'emplois.

Trois fois mieux que prévu

"On ne peut donc pas dire que la contribution de la Carrera Connected à la Suisse est nulle", nous a confié Jean-Claude Biver ce lundi, tout en donnant quelques premières tendances des ventes, deux semaines après le lancement, à New York, de cette montre très attendue, née d'un partenariat avec Intel et Google. "Nous sommes en rupture de stock, nous avons vendu tout ce que nous avons livré, le succès a été trois fois plus important qu'attendu."

Zenith souffre

Côté conjoncture, les marques horlogères de LVMH; que chapeaute Jean-Claude Biver, résistent de manière différenciée aux difficultés de la branche: si Hublot connaît "une croissance à deux chiffres" et n'a absolument pas senti de creux de la vague, Zénith, en revanche, souffre, à l'image de certaines plus petites marques, "et comme la branche dans son ensemble".

Quant à TAG Heuer, les mesures de restructuration ont porté leurs fruits, puisque la marque tourne à nouveau à plein régime et a engagé une vingtaine de personnes cette année. "Et nous engageons encore", ajoute Jean-Claude Biver. "Nous sommes d'ailleurs en discussion avec Gilbert Petit-Jean pour voir si nous pouvons lui donner du travail."

Interview dans "L'Express" et "L'Impartial" de demain mardi.

 

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