Sauver les poissons tout en préservant les intérêts économiques des producteurs d’électricité. C’est avec cet objectif en tête que des responsables de service suisses et français ont signé hier un nouveau règlement concernant le Doubs, rivière commune aux deux pays sur une cinquantaine de kilomètres entre les Brenets et Goumois.
Un tronçon très particulier, puisqu’il compte trois ouvrages hydroélectriques à lui tout seul, à savoir le Châtelot, le Refrain et la Goule. Des installations qui ne sont pas sans effet sur la biodiversité du cours d’eau. «Leur fonctionnement par écluses provoque de fortes variations de débit qui ont un impact considérable sur l’écosystème de la rivière», a rappelé Raphaël Bartold, Préfet du Doubs. «La priorité est d’atténuer les effets des écluses».
Question de débits
Après cinq ans de travail, de nombreuses études et analyses de terrain, la mise sur pied d’un groupe de travail, 25 séances plénières et...