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Quand aider est une façon de découvrir l’autre

Avec Monique Theurillat, une histoire de bénévolat où l’on ne se dit pas «faisons le bien».

31 déc. 2016, 00:47
Monique Theurillat, bénévole de Noel, partage le repas d'une famille erythreenne, les Ghrebe.


LA CHAUX-DE-FONDS    25/12/2016
Photo: Christian Galley

«Si j’ai longtemps servi l’Eglise catholique, j’ai ressenti le besoin de sortir du carcan traditionnel qui veut qu’on aille à l’église et qu’on fasse son devoir vis-à-vis des pauvres. Ou des isolés. Je n’ai pas envie de me dire: je fais le bien.»

Dans un sourire tranquille, la Chaux-de-Fonnière Monique Theurillat, institutrice puis responsable du service de recherches pédagogiques aujourd’hui à la retraite, explique qu’elle ne se sent pas vraiment bénévole, dans cet esprit de faire le bien. Elle résume ce qu’elle peut apporter aux autres par ces quatre mots: accueil, présence, écoute et partage.

Entrer dans le mystère

Dans ce sens, Monique Theurillat s’est passablement investie à Bel Horizon, à l’origine un cyber-café fréquenté par des requérants d’asile qui y trouvaient le moyen de communiquer via internet avec leur famille (un besoin qui a baissé avec la popularisation des smartphones). «Au début, je ne savais quoi dire de peur...

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