«Si j’ai longtemps servi l’Eglise catholique, j’ai ressenti le besoin de sortir du carcan traditionnel qui veut qu’on aille à l’église et qu’on fasse son devoir vis-à-vis des pauvres. Ou des isolés. Je n’ai pas envie de me dire: je fais le bien.»
Dans un sourire tranquille, la Chaux-de-Fonnière Monique Theurillat, institutrice puis responsable du service de recherches pédagogiques aujourd’hui à la retraite, explique qu’elle ne se sent pas vraiment bénévole, dans cet esprit de faire le bien. Elle résume ce qu’elle peut apporter aux autres par ces quatre mots: accueil, présence, écoute et partage.
Entrer dans le mystère
Dans ce sens, Monique Theurillat s’est passablement investie à Bel Horizon, à l’origine un cyber-café fréquenté par des requérants d’asile qui y trouvaient le moyen de communiquer via internet avec leur famille (un besoin qui a baissé avec la popularisation des smartphones). «Au début, je ne savais quoi dire de peur...