L’histoire se répète. Il y a 12 ans, soit bien avant ce qu’on a appelé «la boulette Monnard» et «l’emprunt toxique de Kurth», les Chaux-de-Fonniers avaient déjà refusé une hausse d’impôt, par 76,4% des voix (77,86% dimanche). La Métropole horlogère avait alors échappé de justesse à une augmentation imposée par l’Etat l’année suivante.
Rebelote aujourd’hui. Certes, la nouvelle loi sur les finances de l’Etat et des communes a permis à La Chaux-de-Fonds de sauver les meubles en 2015, en réévaluant ses actifs au bilan de 40 millions pour la fortune tout en affectant encore 250 millions à des réserves. Sans quoi, elle se serait retrouvée dans la même situation que La Tène qui a dû se résoudre, sous la pression de l’Etat, à augmenter son taux fiscal de 15 points en 2015, après que sa fortune soit tombée à zéro.
Certes, la Ville peut encore piocher dans la sienne, qui...