«En ville, j’entends encore dire qu’on vit dans un ghetto. C’est tout juste si on ne croit pas qu’on mord et qu’on est contagieux.» Membre de l’association Esplanade remaniée, Patrick Simonet a bien la rage, mais celle de bousculer les préjugés. Comme tant d’autres dans son voisinage, il veut qu’un autre regard se tourne vers le complexe Les Cornes-Morel (édifié entre 1994 et 1995), sis à la sortie Est de La Chaux-de-Fonds.
Pour ce faire, il croit fermement aux volontés du nouveau comité et de son président. Soit l’épicier du coin Mejdi Rouissi. Pour reformer un groupe solide, ce dernier a lui-même régaté quasi un an. «Maintenant que nous avons regagné la confiance de la gérance, nous voulons être visibles et crédibles pour changer l’image que les gens ont de ce quartier!»
Mauvaise gestion
Fondée en 2007 par un habitant du quartier, l’association a connu une alternance de hauts et...