«Non, en stimulant le clitoris de sa patiente, il n’a pas pratiqué un geste médical, mais commis un acte objectivement d’ordre sexuel sur une personne incapable de résistance.»
Hier matin, au Tribunal des Montagnes et du Val-de-Ruz, la juge Muriel Barrelet a déclaré un médecin chaux-de-fonnier (lire nos éditions du 15 avril 2015 et du 8 septembre dernier) coupable d’avoir ainsi enfreint l’article 191 du Code pénal. L’heure était grave.
Hormis une infraction liée à la loi sur la circulation routière, c’est la première condamnation du praticien. Il a donc écopé de 14 mois de peine privative de liberté accompagnés de deux ans de sursis. Toutefois la magistrate ne lui a pas retiré le droit d’exercer, contrairement à ce qu’avait requis le Ministère public. Celui-ci avait en effet souhaité qu’on lui inflige une interdiction de pratiquer durant quatre ans. En s’y prenant ainsi, la juge a en fait renvoyé...