En juin 2007, le concours d’idées visant à l’aménagement du Crêt-du-Locle distinguait le projet «Golden Green Valley», présenté par les bureaux genevois et vaudois Tanari architectes et urbanistes et Thibaud Zingg SA.
Un joli nom, évocation de champs de blés dorés et de pâturages boisés, pour la zone industrielle de 600 hectares qui sépare les deux villes du Haut. Reste qu’aussi bucolique soit-elle, l’idée de traverser à pied cette «Golden Green Valley», la fleur aux lèvres, n’emballe pas forcément ceux qui doivent se présenter en costume-cravate ou tailleur et talons au bureau.
Pourtant, pour qui veut s’y rendre en train depuis Le Locle, il n’existe pas d’autres alternatives. Le chemin piéton qui part de la gare s’arrête en plein champ. Il suffirait de le prolonger de 150 mètres pour régler le problème. Mais depuis neuf ans, rien n’a été entrepris en ce sens.
«C’est kafkaïen!», s’étonne Leonello Zaquini, ingénieur...