«Je n’en croyais pas mes yeux. J’en ai eu une poussée d’adrénaline. Pour la première fois, j’avais dans l’objectif un beau cerf jurassien. Un tout grand moment pour moi.»
Notre collègue Alain Prêtre, grand photographe animalier devant l’éternel, se tenait dimanche dernier à l’affût en fin de journée. Camouflé sous sa tente d’observation, il attendait de pouvoir capter une scène de parade de chevreuils, dont c’est la saison du rut. Mais ce qu’il a eu, entre deux rideaux d’arbres, c’est le tableau de ce cerf, dégustant le meilleur des ombellifères du pâturage.
«Pendant deux à trois minutes, alors qu’il s’est déplacé de 50-60 mètres avant de disparaître, j’ai pu capter au téléobjectif 15 à 20 attitudes différentes de l’animal.» Alain Prêtre note qu’il y a longtemps qu’il attendait le moment d’immortaliser un tel instant.
L’inspecteur cantonal de la faune, Christophe Noël, confirme la rareté des photos réalisées par le...