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Le Doubs à sec nous montre ses ruines

Juste en aval du Saut-du-Doubs à sec, on découvre les ruines d’anciens laminoirs, coulés par la construction du barrage du Châtelot. L’occasion de revenir sur l’histoire de la rivière, qui a connu une intense activité industrielle.

26 oct. 2018, 19:42
Le site de l'ancien laminoir, à la Roche, en aval du Saut du Doubs.

Quand avez-vous vu le Doubs pour la dernière fois? C’est la question qu’on a envie de poser au lecteur devant la beauté insolite qu’offrent aujourd’hui certains endroits de la rivière. On est à la Roche, à 200 mètres en aval du Saut-du-Doubs, au sommet d’une falaise que la sécheresse a creusée dans le lit du cours d’eau. Et tout en bas, le miroir scintillant des couleurs de l’automne.

L’impression de vide s’accentue à la découverte de ruines, qui renvoient à un écho industriel long de quatre siècles, quand les hommes vivaient là, dans ce monde encaissé, au rythme laborieux des moulins, forges, verreries et laminoirs.

L’armée fait sauter les ruines

Le moulin de la Roche date probablement du 15e siècle. Devenu laminoir, l’édifice a été abandonné en 1935, puis incendié. C’était l’époque où l’Etat expropriait les derniers exploitants de la rivière, en vue de la construction du barrage du Châtelot,...

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