Il n'est pour le moment plus possible de lire les commentaires du conseiller communal Jean-Charles Legrix, ni les interventions de ceux qui réagissent à ses statuts, sur son compte Facebook. Car ce dernier est actuellement indisponible. "La page peut avoir été supprimée", lit-on comme indication sur le réseau social. Donc nous demandons au concerné s'il est à l'origine de cette suppression. Ce à quoi, il répond: "Non, ce n'est pas moi qui ai fermé mon compte. Je n'ai plus Messenger, plus rien! J'ai été piraté!"
Par contre, deux autres comptes Facebook dont il faut être accepté comme membre lui sont consacrés. Un qui s'appelle "Soutien à Jean-Charles Legrix", que 32 personnes aiment, et un second nommé "Elu par le peuple, viré par le peuple", que suivent 30 personnes.
Nous avons demandé, sur cet épisode, l'avis de David Labouré, formateur et consultant en médias sociaux et en stratégie digitale à Lausanne. "Dire qu'on a été piraté peut être l'excuse de nos chers politiciens, quand il leur arrive une telle fermeture. Qui peut être due au fait que plusieurs personnes ont dénoncé les propos parus sur un profil. Dans ce dernier cas, le propriétaire du compte doit normalement recevoir un avertissement dans sa boîte mails. Et le compte est en principe suspendu durant une durée plus ou moins longue. Cela dit, une fermeture peut aussi probablement être une décision du réseau Facebook, après que plusieurs internautes, de divers endroits, ont essayé de se connecter à un profil, en trouvant le mot de passe. Il est donc plus prudent d'installer un double système de sécurité à son profil, afin que le compte ne soit pas piraté."