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La saison de la compagnie de navigation sur le Doubs coulée par la sécheresse

La compagnie de navigation sur le Doubs LNB tire un mauvais bilan de sa saison 2018. La faute à la sécheresse qui a laissé ses bateaux en cale sèche.

07 nov. 2018, 16:25
Le Doubs en aval des Brenets le 10 octobre.

Pour la compagnie de navigation sur le lac des Brenets, la LNB de la famille Durig, la saison 2018 qui se termine normalement à fin octobre est une catastrophe. En particulier parce que le lac à sec a condamné l’exploitation de la ligne touristique entre Les Brenets et le Saut-du-Doubs dès le 16 septembre.

Dans les chiffres, ce mois et demi en cale sèche n’est pourtant pas si impressionnant, par rapport à 2017. Avec un bon début de saison, la LNB totalise cette année 35’590 passagers, en faisant la somme des allers-retours, contre 40’300 l’année précédente, sans sécheresse. On y ajoutera les 3931 billets distribués gratuitement aux personnes ayant présenté leur Neuchâtel Tourist Card.

Erosion constante

L’érosion de la fréquentation est constante ces dernières années (52’000 passagers en 2014, 49’000 en 2015, 42’000 en 2016). La faute à la disparition des restaurants des environs, en particulier depuis la fermeture de celui du Saut-du-Doubs. «Avec 11 restaurants il y a une vingtaine d’années, nous faisions dans les 120’000 passagers», se souvient le fondateur de la LNB en 1962 Jean-Claude Durig.

La LNB est toujours en négociation pour reprendre ce restaurant du Saut-du-Doubs, si possible dès le printemps prochain. Une manière de redynamiser la région et la LNB.

En attendant, le lac des Brenets est toujours à sec. Et si l’eau ne revenait pas au printemps prochain? Préoccupé, le patriarche Jean-Claude Durig n’en reste pas moins optimiste. «J’ai noté une remontée du Doubs un 23 décembre», note-t-il. Pour l’instant, le niveau de la rivière continue de baisser, de 11 centimètres entre lundi et mardi, a observé le batelier.

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