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La pendule neuchâteloise des Amaudruz

24 déc. 2009, 10:46

«Ma maman a toujours dit qu'elle voulait voir cette pendule à La Sagne!». Visiblement ému, le Lausannois Christian Amaudruz était mardi dans la vallée pour offrir aux autorités une pendule neuchâteloise léguée par ses parents. Cette très belle pièce classique date probablement du début des années 1800, estimait Raymond Chuat, un ami de la famille féru d'histoire.

Huguette Amaudruz, née Perrenoud, avait hérité de cette pendule de ses parents, qui s'étaient mariés à La Sagne. Née elle-même à Neuchâtel, elle a cependant gardé un attachement particulier pour sa commune d'origine, comme passablement de ces 27 000 ressortissants sagnards recensés dans le monde. C'est après le décès de sa mère en 2000, puis de son père Roger Amaudruz, ancien directeur financier de l'Ensa ce printemps, que leur fils unique Christian a décidé de respecter la volonté constamment affirmée de sa mère.

Selon les vœux de la défunte, la pendule décorera dorénavant la petite salle du Conseil communal et sa sonnerie typique rythmera au quart d'heure ses séances du lundi soir. Pour l'anecdote, le buffet, la table et les chaises de la salle sont issus d'un autre legs, celui de Suzanne de Agostini-Mairet en souvenir de son père, le peintre Alexandre Mairet.

La réception de mardi s'est déroulée avec le président du Conseil communal Eric Dubois, son collègue François Jaquet et l'administrateur Christian Musy. Les autorités sagnardes en ont profité pour offrir au fils Amaudruz le livre récemment paru sur La Sagne ainsi qu'une bouteille de champagne de la cuvée «Vuille de La Sagne», un autre sagnard émigré joliment attaché à ses origines. /ron

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