Il y avait dans l’interpellation de quelques conseillers généraux chaux-de-fonniers, emmenés en mai dernier par Charles-André Favre (POP, qui ne s’est pas représenté aux élections de juin), une once d’inquiétude. Ils croyaient que le processus d’adaptation des bâtiments publics aux personnes à mobilité réduite était en route, comme semblait l’indiquer l’installation de WC pour handicapés et d’un monte-personne à l’hôtel de ville. Puis l’arrivée d’un ascenseur au collège de la Promenade.
Ils le croyaient. Jusqu’à ce qu’ils apprennent que la Ville, forte d’un avis de droit de son Service juridique – et pas seulement en raison de ses difficultés financières –, avait fait marche arrière. Car la loi fédérale sur l’égalité pour les handicapés (LHand), a confirmé le conseiller communal Théo Huguenin-Elie lundi soir au Conseil général, n’est coercitive que dans le cas de travaux de rénovation nécessitant la demande d’un permis de construire. En clair, elle n’exige pas l’adaptation...