«Au terme de la 8e année de nos efforts de protection, on peut affirmer une fois de plus qu’ils ont un effet évident, par l’augmentation constatée du capital de reproducteurs donc de la population totale.»
Satisfaction de Marcel Jacquat, coordinateur du groupe de protection des batraciens des Grandes-Crosettes, au terme de sa saison 2016, dont le bilan vient d’être tiré. Au total, 6649 de ces batraciens ont été manipulés d’une manière ou d’une autre par l’équipe de bénévoles, entre mars et mai. Dont 3900 recueillis sur la route direction le restaurant des Chevreuils, près du giratoire du Bas-du-Reymond. Une route qu’inlassablement ils essayaient de traverser pour aller se reproduire. Tous n’y sont pas parvenus: le groupe a compté 383 cadavres, une proportion de 5,6% du total des animaux transférés.
Mais pourquoi diable faut-il protéger ces batraciens? D’abord parce qu’ils le sont par la loi, pour la conservation des biotopes et...