Les commémorations s’annoncent foisonnantes pour le centenaire de la Révolution russe. Mais que fêter? «Rien!» Réponse couperet d’Olivier Rolin. Pour l’écrivain amoureux de ce pays d’immensités et de paradoxes, activiste maoïste dans sa jeunesse: «La révolution russe a soulevé les plus grands espoirs du 20e siècle et ces espoirs ont été atrocement trompés dans une orgie de sang et de répression. Il n’y a rien à fêter».
Mais Rolin n’aime ni les Soviets, ni Poutine. Ses livres magnifiques racontent la chape d’oppression d’hier et la misère crasse d’aujourd’hui.
Météorologue au Goulag
Mardi au Club 44, l’écrivain français évoquera son saisissant roman «Le météorologue» (2014), l’histoire vraie d’un idéaliste à l’âme d’inventeur qui rêvait d’apporter le progrès à l’URSS, et se retrouve broyé dans les purges staliniennes.
L’auteur de «Port-Soudan» et de «Tigre en papier» explore les quatre coins du monde. Mais la Russie, il l’arpente depuis 1985, de Leningrad...