C'est pour garantir l'avenir de l'entreprise que cette mesure drastique est prise, "avec beaucoup d'amertume", écrit l'entreprise des Brenets Les Ateliers d'horlogerie Petit-Jean SA dans un communiqué qui nous a été adressé. Le licenciement de 72 personnes équivaut au tiers de l'effectif de l'entreprise qui comtpe 207 personnes.
L'entreprise explique cette saignée par une accumulation de mauvaises nouvelles d'ordre général: conflits au Moyen-Orient et en Ukraine, chute du prix des matières première entraînant celle du rouble, baisse de la croissance chinoise, arrivée des montres connectées et, last but not last, abandon du taux plancher par la BNS.
Conventionnée, Petit-Jean se conforme à ses obligations en ouvrant une procédure de consultation, mais sans grand espoir même du côté syndical. Les licenciements devraient être prononcés courant novembre.
Petit-Jean est un fournisseur de capacités d'assemblage pour de nombreux fabricants de mouvements horlogers mécaniques. Il est très dépendant des grands groupes, dont Swatch.
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