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Fausses notes pour le luthier Claude Lebet

Le luthier installé à Rome depuis 2004 est soupçonné d'escroquerie en Italie. Le Chaux-de-Fonnier avait déjà été condamné par la justice suisse en 2011

23 oct. 2012, 18:52
Le luthier Claude Lebet auteur de l'ouvrage "A cordes et a vent" qui sort a l'occasion de la journee de l'institut neuchatelois et qui rassemble les facteurs d'instruments  d'hier et d'aujourd'hui.

photo R. Leuenberger, La Chaux-de-Fonds, 13. 03. 02

 

Enfant chéri de La Chaux-de-Fonds, «pape de la lutherie»pour certains, Claude Lebet, installé à Rome depuis 2004, doit affronter la justice italienne. L’affaire a été révélée ce week-end par le journal romain «Il Messaggero», sous le titre «La grande escroquerie des Stradivarius».

On y découvre que le luthier est l’objet d’une enquête menée par le procureur Maria Bice Barborini, pour escroquerie, appropriation indue et exportation clandestine. «Ce sont au moins 15 violons qui sont passés par l’atelier de Lebet durant les trois dernières années et qui ont ensuite disparu», peut-on lire.

Référence en Europe et dans le monde pour ses expositions d’instruments anciens et ses collaborations avec les plus grands musiciens, Claude Lebet a déjà été condamné par la justice suisse après la plainte d'un violoniste suisse de renom qui a accepté de témoigner dans nos pages.

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