«Les activités du centre (de santé sexuelle - planning familial de La Chaux-de-Fonds) sont en augmentation de 38% et répondent à un réel besoin». Piquée dans un rapport de sous-commission des comptes 2016, la phrase fait tilt. D’où vient cette augmentation? Les jeunes ont-ils plus de relations sexuelles, plus tôt, plus nombreuses? Ont-ils des comportements plus risqués?
«Nous avons quasiment doublé le nombre de consultations depuis 2013, pour atteindre 1138 en 2016, mais je ne constate pas que les jeunes prennent davantage de risques, ni que l’âge d’entrée dans la vie sexuelle – 17 ans en moyenne – ait évolué», entreprend de répondre Sarah Guyot Robert, la conseillère en santé sexuelle responsable du centre chaux-de-fonnier, qui couvre les Montagnes neuchâteloises.
Prestations pionnières
L’augmentation de fréquentation coïncide plutôt avec de nouvelles prestations peut-être pionnières offertes par le centre. Depuis 2013, la contraception d’urgence (appelée à tort «pilule du lendemain» puisqu’on...