Il est 18h15, samedi, dans la pièce qui sert de loge aux artistes pour la salle Ton sur Ton à La Chaux-de-Fonds. Assise entre Chuck Garric, Brother Latham, Jan LeGrow et Tim Husung, les quatre musiciens de son groupe Beastö Blancö, Calico Cooper nous attend. La fille du célèbre Alice Cooper, pape du «shock rock», se prête au jeu des confidences personnelles avant de monter sur scène face à plus de 400 fans impatients. Dans une tenue gothique personnalisée, Calico a notamment parlé de son enfance et adolescence en Arizona, en tant que fille aînée d’une atypique famille d’artistes américains.
Avec un père tel que le vôtre et une maman danseuse, dès quel âge et comment avez-vous orienté vos choix artistiques?
J’ai commencé très tôt à danser avec ma maman. Déjà vers l’âge de deux ans, dès que j’ai appris à marcher. J’ai ensuite pris des cours de comédie. J’aimais...