«Tout le plaisir est pour nous», nous annonce la troupe locloise Comoedia qui interprète dès le 13 janvier une comédie écrite par les papes du vaudeville anglais, Ray Cooney et John Chapman.
Portes qui claquent, rebondissements permanents, sens de la repartie au service d’histoires abracadabrantes, autant dire qu’on ne va pas bâiller aux corneilles. Le metteur en scène Jean-François Droxler résume la chose: il s’agit de régler tous ces mouvements comme une pendule neuchâteloise. «Selon la croyance populaire, le vaudeville est un art mineur et facile à développer. Quelle erreur! Si l’on veut pouvoir rentrer dans cette mécanique de précision, le travail est considérable et l’on peut passer de longues minutes à répéter une simple entrée ou une façon de s’asseoir sur une chaise!» Il y a de petites scènes de deux minutes qu’on passe des heures à mettre en place. «Comme je dis souvent aux comédiens: ‘Il faut qu’à...