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A la découverte d'autres mondes avec le DJ chaux-de-fonnier Waldherr

Le DJ chaux-de-fonnier Mathieu Roquier, alias Waldherr, a sorti la semaine dernière son premier EP sur le label montagnon Eclect Records. Quatre titres de techno dansants, inspirés par l’énergie berlinoise.

10 juil. 2017, 17:10
/ Màj. le 18 juil. 2017 à 10:11
Waldherr sort son premier EP intitulé "Other places".

"Ce n'est pas une musique que tu écouterais avant de dormir." Dans un éclat de rire, le Chaux-de-Fonnier Mathieu Roquier résume le contenu de son premier EP, sorti la semaine passée sur le label Eclect Records dont il fait partie. Le second bébé des Montagnons après "Tremens Riddim" de Pavel en mars dernier.

"Other places" - disponible depuis jeudi sur la plateforme bandcamp - réunit quatre morceaux masterisés par le producteur britannique Conor Dalton et pensés pour faire la fête. Le tout composé à l'aide d'une table de mix analogique. "Ma musique vient du monde de la techno, elle est construite dans cet esprit", explique celui qui se fait appeler Waldherr.

Ouvrir l'imagination

Une consonnance germanique qui n'a rien de surprenant lorsqu'on connaît l'attachement du Chaux-de-Fonnier de 21 ans pour la ville de Berlin et son milieu musical. "J'ai eu un coup de foudre pour ces immenses soirées, cette énergie. J'y ai découvert un monde et qui m'a vraiment parlé", relate-t-il.

Ce qui en découle? "C'est une musique qui peut sonner dure, sans émotion, représentative d'un monde de machines. Mais elle permet aussi une forme d'introspection", analyse le musicien. En ce sens, le titre du EP n'est pas anodin: "Il fait référence aux autres mondes présents autour de nous. La musique est faite pour faire entendre ces autres mondes, ouvrir l'imagination de celui qui écoute. Après chacun est libre d'y voir ce qu'il veut."

Un mouvement général

Pour Mathieu Roquier, la musique recelle une magie qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Pas même en cuisine, son métier à côté de son activité de DJ. "Je fais de la musique depuis que je suis tout petit", raconte-t-il. Après la flûte traversière, il a pratiqué la basse et le saxophone avant de se mettre au piano. "Mais je ne suis jamais allé jusqu'au bout avec ces instruments."

C'est en mixant, d'abord par ordinateur puis en analogique que le déclic s'est produit, il y a cinq ans. "J'apprécie la composition et j'ai retrouvé ce plaisir en mixant. C'est là que j'ai croché", rapporte le DJ.

La sortie de "Other places" est finalement le fruit d'un mouvement général: "Pavel sort un quatre-titres, d'autres projets sont en marche au sein d'Eclect Records. Et j'ai des choses qui commencent à sonner comme j'aime", confie le musicien. Et il en a encore sous le coude. Si son EP contient quatre titres, une cinquantaine de morceaux sont prêts à être joués en live. Parés à danser?

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