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Une technicienne dentaire pour chevaux exclusivement

Alexia Passello est l’une des rares en Suisse à s’être spécialisée.

15 août 2017, 02:17
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«A cheval donné, on ne regarde pas les dents», dit le proverbe. Ce n’est pas de l’avis de la Taignonne Alexia Passello, diplômée de l’Ecole européenne de dentisterie équine. Une formation dispensée en Belgique, sur 18 mois. Seuls trois Suisses l’ont suivie à ce jour.

«Les chevaux ont les dents qui poussent de deux à quatre millimètres par année», explique-t-elle. «Cela induit le problème des surdents, des aspérités pointues qui blessent la bouche de l’animal.» Le dentiste a pour tâche de les poncer, armé d’une fraise-meuleuse longue de 30 à 40 centimètres.

Hier après-midi, aux Enfers, c’était le tour de Jémira, une pur-sang arabe de 9 ans. La mâchoire maintenue ouverte par un pas-d’âne, la jument a subi les soins plutôt docilement, soit en bavant beaucoup, mais sans donner de coups de sabot vengeurs. «Quatre-vingt-cinq pour cent des chevaux ne bougent pas durant l’intervention, mais dans certains cas,...

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