«Finalement, Tramlabulle est un festival à l’image de la région: solide et pas bling-bling pour un sou. Chez nous, aucune vantardise, mais un accueil hors norme, une gratuité toujours en vigueur et, surtout, aucune obligation d’achat.»
Président-fondateur, mais toujours membre très actif du comité du festival tramelot de bande dessinée, Pierre-Alain Kessi avait le sourire, hier, en fin d’après-midi. A Tramlabulle, on ne compte pas les entrées et, surtout, on ne les double pas quand quelqu’un sort pour s’acheter une crêpe. Quoi qu’il en soit, ils devaient bien être 5000 à 6000, ce week-end, à arpenter tous les couloirs du CIP.
Collectionneurs en force
Côté affaires, Tramlabulle offrait, comme d’habitude, un subtil dosage de petits jeunes aux dents longues et d’auteurs confirmés: «Cette année, ces derniers ont attiré un public de collectionneurs. Ceux-là viennent se faire dédicacer des albums qu’ils possèdent déjà, mais ce n’est pas catastrophique», juge notre...