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Pics d’ozone remarquables dans le chef-lieu taignon

La qualité de l’air est surveillée de près dans le Jura. Certains indicateurs ont pris l’ascenseur en 2018, et même atteint des pics impressionnants.

16 oct. 2018, 00:01
The sun shines through the morning mist in the countryside of the canton of Jura in Les Breuleux, pictured from Les Bois, Switzerland, Friday, October 13, 2017. (KEYSTONE/Valentin Flauraud) SWITZERLAND AUTUMN

«En 2018 à Saignelégier, durant plus de 900 heures, les concentrations d’ozone ont franchi les 120 μg/m³, première valeur critique limite fixée par l’ordonnance fédérale sur la protection de l’air», informait hier, dans le cadre d’un bilan annuel, le Gouvernement jurassien. En étudiant de près les mesures de cet été, on voit qu’au plus fort de la canicule elles ont même, à plusieurs reprises, frisé les 180 μg/m³. «D’où la communication faite à ce sujet à la population au mois d’août», spécifie Stéphanie Lazzara, collaboratrice scientifique à l’Office jurassien de l’environnement.

Il faut savoir qu’un second seuil d’alerte et d’information aux habitants se situe justement à 180 μg/m³. Un troisième, à 220 μg/m³, implique de prendre des mesures. «Ce dernier degré d’urgence, on ne l’atteint pas dans notre région, mais plutôt au Tessin.»

Dimanche dernier, la concentration d’ozone s’élevait encore à près de 120 μg/m³ dans le chef-lieu des...

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