Le nid de l’anopheles plumbeus, ce moustique qui a pourri l’été d’une cinquantaine de citoyens du Noirmont habitant principalement à la rue des Sommêtres et à celle des Angolattes (nos éditions du 17 septembre et 7 octobre), a été cerné. Cette espèce agressive prenait du bon temps dans une fosse située dans le quartier de l’ancienne église. Avant de s’attaquer aux Noirmoniers, parfois de façon féroce. Des travaux seront effectués ce printemps afin que le phénomène ne se reproduise plus.
L’Office de l’environnement du canton a tout d’abord été appelé à la rescousse. Ensuite, un entomologiste de l’antenne delémontaine du Cabi (Centre international de culture et des sciences), Marc Kenis, a débarqué dans le village franc-montagnard pour mettre enfin un nom sur l’indésirable bestiole.
Un second entomologiste, le docteur Francis Schaffner de l’Institut de parasitologie de Zurich, a visité des sites suspects (fosse à eaux usées, bouches d’égouts, anciennes fosses...