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La justice est impuissante face aux annonceurs de faux décès

Le Ministère public n’a pas pu obtenir des infos de la part de Swisscom.

09 févr. 2016, 01:14
telephone le 2 novembre 2001 a Zurich







(Steffen Schmidt) TELECOMMUNICATION

«Nous avons peu avancé dans cette affaire.» Voilà qui résume bien le désarroi de la justice jurassienne et de sa procureure générale, Laurie Roth. C’est elle qui est en charge du dossier regroupant une quinzaine de plaintes pénales concernant ces canulars de très mauvais goût. Mais si l’affaire prend du temps à avancer, c’est aussi et surtout parce que la loi ne permet pas franchement de faire autrement.

Sécurité pas en cause

«Nous avons envoyé un courrier à Swisscom pour demander de nous fournir des informations afin d’identifier qui se cachait derrière ces appels», explique la procureure générale. «L’entreprise Swisscom nous a répondu qu’elle ne pouvait pas nous transmettre de telles informations, car les plaintes en question ne rentrent pas dans le cadre d’application de la loi sur la surveillance de la correspondance par poste ou par télécommunication.»

Cette réponse peut paraître étrange dans...

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