«J’ai besoin de vous voir monter pour travailler. Je ne peux pas commencer un cours sans voir comment le cheval réagit à la main car ça va influencer tout le processus de travail.» L’instructeur observe attentivement la cavalière qui fait trotter sa monture et la corrige progressivement. «Si vous voyez que le cheval accélère, commencez par pencher les épaules en arrière et, si cela ne marche pas, faites une volte supplémentaire.»
Pour le néophyte, les instructions ressemblent à du charabia. Mais l’élève semble comprendre et s’exécute. «Voilà, c’est bien... Maintenant, raccourcissez vos rênes et relâchez vos jambes. Soyez relax!», conseille le prof, habillé en chemise et cravate, les cheveux délicatement coiffés sur le côté.
Sans contrainte ni peur
A première vue, la leçon d’équitation donnée jeudi dans le manège du Pré-Petitjean, à Montfaucon, a tout d’un cours privé. Sauf que l’instructeur parle dans un micro et qu’une vingtaine de...