«On voit toujours beaucoup de monde sur la route qui monte à Roc-Montès, alors c'était l'occasion de venir voir une fois ce qu'il se passe par ici.» A l'image d'Elodie, en classe de 9e année au Noirmont, les élèves de l'école secondaire du village franc-montagnard sont sortis de leur salle de classe jeudi, pour le dernier jour d'école de 2010. L'idée de cette journée était de permettre aux élèves d'aller à la rencontre de l'autre, mais aussi de faire des découvertes et de mettre la main à la pâte pour rendre belle cette journée. Pour la quatrième année de suite, des activités variées étaient proposées aux élèves.
«Cette année, ils sont 115 élèves à participer à l'opération et tous les professeurs se sont inscrits pour les accompagner, il y a un bel élan, ça fait plaisir», se réjouissait le directeur Vincent Eyen, la veille des festivités.
Une partie des jeunes ont occupé leur matinée à s'occuper de tout-petits aux crèches du Noirmont et des Bois, d'autres sont allés à Tramelan, dans les ateliers Regenove, où des personnes en réinsertion trient et réparent du matériel de seconde main avant de le mettre en vente. Une petite équipe a marché toute la matinée avec des patients de La Clinique Le Noirmont.
Elodie, Florine, Manon, Noémie et les autres ont chaussé leurs grosses chaussures de marche. «On est déjà assez souvent à l'intérieur, ça fait du bien de mettre un peu le nez dehors», nous confiait Manon, au moment du départ. Avec eux, deux patients de la clinique dont le programme d'activités physiques leur permettait une marche de 4,5 km, un infirmier et une guide munie d'un défibrillateur ont mis le cap sur le Peu-Péquignot en effectuant une boucle autour du Noirmont. «ça nous donne l'occasion de voir de nouvelles têtes», se réjouissait pour sa part l'un des patients, son bonnet bien vissé sur la tête.
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Pendant ce temps, en bas du village, Alice, Géraldine et Sarah confectionnaient des biscuits et des bricolages avec des enfants de la crèche des Nounours, âgés de 18 mois à sept ans. «J'aime bien les enfants, mais je pense plutôt faire un stage de boulangère», nous glissait Géraldine (8e année), tandis que la petite Chloé s'inquiétait en pleurnichant: «C'est quand qu'on prend les dix heures?»
Après ces activités, l'équipage était attendu à l'école, pour découvrir une création artistique suivie par un repas concocté par une équipe de cuisiniers en herbe, encadrés par des professeurs. /DWI