Le dojo du Centre de loisirs de Saignelégier a pris une allure toute particulière, depuis deux jours. Au fond de la salle, au-dessus d’une sorte de petit autel bleu, trône le portrait d’un personnage. Face à lui, une vingtaine de personnes vêtues en kimonos se penchent en avant pour le salut, puis tapent à l’unisson dans les mains. L’homme sur la photo, qui semble les observer, n’est autre que le «Soké» Ryuho Okuyuma, le tout grand fondateur de l’école Hakkoryu, en 1938 au Japon.
Depuis, l’École de la huitième lumière s’est répandue dans le monde entier. Bientôt, elle aura même une entité à Neuchâtel. C’est d’ailleurs pour fêter l’inauguration du «Hakkoryu and Koho Shiatsu Swiss Dojo» à Serrières qu’une délégation de quatorze experts japonais d’art martial a fait le déplacement en Suisse. «L’ouverture a pris du retard et ne se fera qu’à la fin de l’année. C’est pour ça qu’on...