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Cheffe de service dans la tourmente

La responsable du Scav, Anne Ceppi, s’est mis bien du monde à dos.

25 oct. 2016, 05:54
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«C’est juste de la folie!» Une personnalité au fait de ce feuilleton qui dure depuis des années n’en revient toujours pas. Les témoignages qu’il a récoltés l’ont sidéré. Il préfère garder l’anonymat. Comme toutes les nombreuses sources que nous avons rencontrées durant notre enquête.

Il y a un malaise Anne Ceppi. Un immense malaise. En août 2011, le Gouvernement jurassien nomme la citoyenne de Bassecourt à la tête du nouveau Service de la consommation et des affaires vétérinaires (Scav).

Rapidement, les contacts avec les professionnels de la branche se détériorent. Le style de cette dame à poigne âgée de 50 ans tranche avec celui, plutôt conciliant, de l’ancien vétérinaire cantonal Clément Saucy, parti à la retraite en 2010.

«J’en fais ce que je veux...»

Anne Ceppi ne laisse rien passer. Le règlement, c’est le règlement. En se réfugiant derrière les lois et les ordonnances, le Scav pinaille, se...

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