Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Arracher des plantes pour oublier

Quatre requérants d’asile afghans ont participé hier à une action de lutte contre les plantes invasives. Pour eux, c’est un moyen de s’occuper et d’éviter de broyer du noir.

20 juil. 2017, 01:41
DATA_ART_11375770

La zone fait quelques mètres seulement de large. Les plantes, elles, montent jusqu’au ventre. Ce sont des impatientes glanduleuses. Une espèce importée d’Himalaya, qui a la fâcheuse tendance d’étouffer toute la végétation indigène alentour. D’où son inscription sur la triste liste noire des néophytes envahissantes.

Et d’où, aussi, la présence d’un petit groupe de quatre personnes, affairées à les arracher à pleines mains, par paquets, pour les extirper jusqu’aux racines. Munis de gants jaunes, ces quatre requérants d’asile du centre d’hébergement collectif de Tramelan participent à une journée de lutte contre les plantes invasives organisée par la commune du Jura bernois. «On doit intervenir avant la montée en graines», explique Nicolas Rousseil, collaborateur aux services techniques tramelots et secrétaire de la commission d’environnement communale. «Si on agit trop tôt, les plantes ont le temps de repousser. Trop tard, ce serait contre-productif car les capsules retenant les graines exploseraient.»

Pour...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias