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Liquidation de Swissmetal: la réalisation des actifs rapportera peu

La liquidation de la holding du groupe métallurgique soleurois Swissmetal risque de rapporter un montant modeste. La somme pourrait fortement varier selon le succès de l'opération.

27 déc. 2012, 12:26
ZUM VERKAUS DER SWISSMETAL-FABRIKEN AN EINE CHINESISCHE INVESTORENGRUPPE STELLEN WIR IHNEN AM DONNERSTAG, 20. DEZEMBER 2012 FOLGENDES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG - La fonderie Boillat de Swissmetal a Reconvilier (BE), ce lundi, 14. Novembre 2005.  (KEYSTONE/Sandro Campardo)..

La holding, nommée "Swmtl Holding", prévoit un afflux d'argent inférieur à 5 millions de francs, soit un montant à hauteur du million à un chiffre dans le bas de la fourchette.

Les engagements font eux en partie encore l'objet d'évaluations, a indiqué Swissmetal. En plus des engagements affichés, d'éventuelles prétentions de 1,7 million pourraient s'y ajouter. Ces prétentions font aussi l'objet d'une évaluation juridique.
 
Quant à savoir si, après réalisation des actifs et déduction des engagements, les actionnaires toucheront encore quelque chose, il n'est actuellement pas possible de le dire, précise le communiqué.
 
Soulagement à Reconvilier
 
Les usines de Swissmetal à Reconvilier (BE) et à Dornach (SO) sont passées en mains chinoises. Elles ont été rachetées par la filiale suisse du groupe Baoshida Holding, a annoncé la semaine passée Swissmetal Industries. L'acquéreur s'est engagé à reprendre tous les employés des deux sites.
 
La vente, dont le montant n'a pas été divulgué, a été approuvée par le commissaire au sursis concordataire. L'usine de Reconvilier et de Dornach étaient au bénéfice d'un sursis concordataire jusqu'au 21 septembre 2013. Quelque 125 personnes sont employées sur le site de l'usine de la "Boillat" à Reconvilier et autant à Dornach.
 
Fin juin, les actionnaires ont accepté la liquidation de la holding chapeautant les activités de l'entreprise. Le groupe a annoncé la vente de son site de Lüdenscheid, en Allemagne, en novembre. L'usine est reprise par le groupe français Le Bronze Industriel, qui avait un temps été intéressé par les usines de Reconvilier et de Dornach. Son offre avait toutefois été jugée inacceptable.
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