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Y aura-t-il un jour un conseiller d’Etat kosovar ou irakien?

Eligibilité des étrangers en votation le 25 septembre.

18 août 2016, 01:06
Quelques-uns des membres du comité en faveur de la révision constitutionnelle soumise au vote le 25 septembre. De gauche à droite:  Robert Bouvier, Roxane Kurowiak, Mauro Picci, Mauro Moruzzi, Gianfranco de Gregorio, David Allisson, Yann Hulmann, Antoine de Montmollin, Frédéric Mairy et Hugues Scheurer.

«Il s’agit de l’aboutissement d’un processus séculaire.» Le mot est de Mauro Moruzzi, président du Parti vert’libéral neuchâtelois et membre du comité citoyen constitué pour appuyer la modification constitutionnelle proposée aux Neuchâtelois le 25 septembre prochain. Il s’agira d’octroyer, ou non, le droit d’éligibilité sur le plan cantonal aux étrangers établis (permis C).

Une telle extension des droits politiques, qui s’inscrit dans une longue tradition cantonale, serait inédite en Suisse. Actuellement, les étrangers peuvent élire et être élus sur le plan communal, élire sur le plan cantonal, mais pas être élus. Ils peuvent donc choisir leurs députés, conseillers d’Etat et conseillers aux Etats, mais pas intégrer ces institutions démocratiques.

Si le peuple approuve la modification constitutionnelle adoptée par le Grand Conseil en juin dernier, les titulaires d’un passeport étranger pourront briguer n’importe quelle fonction politique cantonale: député, conseiller d’Etat ou conseiller aux Etats. Mais pas la fonction de conseiller national,...

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