"J'ai souvent une pensée pour la personne qui a fait le choix de donner ses organes avant de mourir, et qui m'a ainsi permis de continuer à vivre normalement."
Il y a douze ans, le Neuchâtelois Willy Brossard, de Marin, a pu être transplanté d'un rein, après deux ans d'attente. "Mes fonctions rénales étaient sérieusement réduites. Durant deux ans, toutes les nuits, je devais purifier mon sang. C'était lourd: je travaillais la journée et je me faisais dialyser la nuit."
Aujourd'hui retraité, Willy Brossard n'hésite pas à dire que son nouvel organe lui a offert une seconde jeunesse: "Je vis parfaitement normalement depuis l'opération. Je fais beaucoup de sport et dernièrement, j'ai même effectué un trekking dans la cordillère des Andes! Jamais je n'aurais pu voyager ainsi sans cette greffe."
1370 patients en attente
Mais ce Marinois, président de l'Association neuchâteloise des dialysés et des transplantés, est particulièrement inquiet pour...