Les services informatiques de l’Etat et de la Ville de Neuchâtel ne feront plus qu’un au début de l’an prochain. Pour autant que les législatifs donnent leur aval. Un des défis sera de préserver l’esprit d’entreprise présent dans la capitale.
«Ce n’est pas une mainmise de l’Etat et il ne s’agit pas d’une absorption», souligne Laurent Kurth, ministre des finances. «Cette fusion est voulue et préférée à un rapprochement contraint dans quelques années», rebondit Fabio Bongiovanni, conseiller communal à Neuchâtel en charge des finances.
Pour l’Etat, cette opération s’inscrit dans une démarche générale: «Depuis quelques années, le canton rationalise ses entités. Il l’a fait avec la police, les transports ou la prévoyance professionnelle», rappelle Laurent Kurth.
L’informatique coûte cher et elle est soumise à des besoins techniques ou sécuritaires croissants. La fusion des services devrait, à terme, être source d’économies de fonctionnement. Ou, au moins, d’un «ralentissement dans la croissance...