Que faire pour ramener à la maison les 15% des 400 policiers neuchâtelois résidant hors du canton, ou du moins certains d’entre eux? Comment récompenser ceux qui contribuent fiscalement à la vie de la République?
Le plus simple serait peut-être d’instaurer une prime de domiciliation pour les policiers qui choisissent de vivre ici, s’est dit le Conseil d’Etat neuchâtelois.
Alain Ribaux, le conseiller d’Etat chargé de la sécurité, le confirme. Prudemment: «Oui, le sujet est en discussion, mais ce n’est de loin pas une priorité brûlante...»
La loi est la loi
Mi-mai, la RTS avait déjà évoqué cette volonté du Conseil d’Etat neuchâtelois d’octroyer une telle prime pour lutter contre «l’expatriation» d’une partie du personnel policier. Mais la mise en place d’un tel dispositif n’est pas si simple.
La législation fédérale autorise en effet n’importe quel travailleur à exercer une profession en étant domicilié en dehors du canton...