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Une Neuchâteloise qui habite à Paris témoigne: "je suis sous le choc"

"On se remettait à peine des attentats à Charlie Hebdo, et même pas un an après, ça recommence", raconte, dépitée, Céline Jendly. Originaire du Val-de-Ruz, cette styliste habite à Paris depuis seize ans. Bouleversée par les attaques terroristes qui ont frappé la Ville lumière, elle témoigne.

15 nov. 2015, 10:50
Une Parisienne originaire de Neuchâtel témoigne: "On a basculé dans un engrenage qui ne va pas s'arrêter."

"En me réveillant ce matin (réd: samedi), pendant une fraction de seconde, j'ai cru que c'était un cauchemar", confie Céline Jendly, originaire de Fontaines, au Val-de-Ruz. Installée à Paris depuis près de seize ans, cette styliste possède une boutique à Montmartre. Bouleversée par les attaques terroristes qui ont frappé la Ville lumière vendredi, elle donne ses impressions. 

"Je n'ai pas de gens proches qui ont été victimes des attentats", confie la quadragénaire, à la fois soulagée et secouée. "J'étais à Montmartre au moment des faits, mais très vite, on a été au courant de ce qui se passait via les réseaux sociaux. On se remettait à peine des attentats à Charlie Hebdo et même pas un an après, ça recommence."

Au fond d'elle, Céline s'attendait à de nouvelles attaques terroristes. Vendredi soir, elle était "sous le choc, mais pas surprise. On a basculé dans un engrenage qui ne va pas s'arrêter". Selon la styliste, le gouvernement français est incapable de contrôler ces attentats. "Je ne pense pas que je resterai ici, ça devient trop difficile de vivre dans de telles conditions. La situation est dramatique."

Malgré l'atrocité des événements, Céline n'est pas envahie par la peur. "J'ai plutôt un sentiment de rage et en même temps, j'ai l'impression d'être groggy." Toute la nuit, elle a entendu les sirènes des ambulances et de la police, ainsi que le bruit des hélicoptères. Samedi matin, elle n'a pas voulu rester enfermée chez elle. "Je suis allée me balader. C'est sûr que pour un samedi, en période de Noël, il y avait beaucoup moins de monde dans les rues. J'ai l'impression qu'une certaine légèreté a disparu."

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